Position de VHV45 sur le projet

de la ZAC de la Croix des Vallées

 

 

 

1- Ce projet de ZAC n’est pas nécessaire et il est inadapté.

 

 

 La municipalité dit avoir voulu ce projet pour redynamiser la population saint-cyrienne en décroissance (observée en 2009). Mais la croissance de la population a été de + 7,3 % sur les 5 dernières années (2014-2018, cf. INSEE). De plus, avec les projets du Petit Beauthier et du Centre Bourg (au total près de 100 logements), il n’y a pas besoin d’une ZAC aussi importante, même à l’horizon 2030. Quelques constructions suffiraient à atteindre la croissance souhaitée (croissance à comparer avec les autres villes de la Métropole ou de l’Aire Urbaine, + 1,6 % sur 5 ans ; cf. SCOT=Schéma Concerté d’Orientation Territoriale). Si à ces 100 logements s’ajoutaient les 266 logements envisagés, cela représenterait près de 1000 habitants supplémentaires, soit environ + 30% en 10-12 ans. Ce n’est pas raisonnable.

 

 

2- Ce projet de ZAC est prévu au mauvais endroit.

 

 Pour ce projet de 24,5 ha, la clairière en friche de 9 ha sera utilisée, il faudra aussi déboiser 8,4 ha (autorisation préfectorale) et 7,1 ha d’espaces naturels de bois moins nobles seront également déboisés.

 Une partie significative du « poumon vert de l’agglomération orléanaise » sera détruit. Le domaine de Morchêne sera coupé en deux parties par une route qui desservira ce gros lotissement.

 

 

L’impact sur la faune et la flore sera définitif.

 

 

 En relation avec les inondations de 2016, il est prévu que les eaux de pluie soient le plus possible retenues pour être absorbées sur place, notamment grâce à des noues. Or, le projet est localisé juste à l’aplomb du périmètre de la nappe phréatique. Des risques de pollution de la zone de captage sont à craindre surtout avec l’habitat très dense envisagé.

 

 

 La circulation sur les rues à proximité va s’intensifier. (L’étude d’impact prévoit près de 1000 véhicules/jour pour la rue de la Gare !)

 

3- Demande de modification et refus de la municipalité

 

  Pour ces différentes raisons, lors de notre rencontre du 18 mars avec M. le Maire de St Cyr, notre Collectif « Sauvons Morchêne » a demandé une réduction significative de l’ampleur du projet : moins de logements, moins de déboisement et renoncement à la partie située au plus près de la zone de captage.

 C’est pourquoi nous avons proposé que la ville renonce à construire sur la partie située au nord du projet, ce qui correspond à la première tranche envisagée (près de l’usine de déferrisation). Invoquant la question du raccordement des réseaux et les préconisations du PLU (assurer une continuité urbaine), la municipalité a définitivement écarté cette demande du collectif.

 

  En l’absence d’arguments démographiques réels, en tenant compte de l’impact irréversible sur le domaine de Morchêne (déboisement, pollution de l’eau, etc.), le collectif demande de renoncer à ce projet surdimensionné.

 

 

 

Une proposition de consultation de la population par référendum est demandée.

 

 

Impact sur le Domaine du Morchêne